Après une bonne nuit de sommeil sous notre tente, nous voilà partis pour le marché de Nouakchott afin de dégoter le matériel nécessaire à la construction de la dalle de béton. Accompagné de Mohamed et Baidy, nous essayons de négocier les prix avec les petits commerçants. Ce sont de longues discussions qui s'engagent entrecoupées par des petits verres de thé offert.s Il faut faire vite le vendredi à midi tout s'arrête ici pour la grande prière jusqu'à 14h30. Après négociations, nous retournons au CRAER pour attendre les livraisons et manger un chawarma ( sandwich au boeuf, salade, tomate et oignons). Nos deux amis nous quittent pour la mosquée et nous payons la livraison de sable et de briques qui vient juste d'arriver, portée par des ânes.
On commence à s'habituer à la vie ici. Quand on marche, toutes les voitures klaxonnent quand elles passent, il suffit d'un signe de la main pour qu'elles se transforment en taxi. Pareil, tous les 50 m, nous sommes sollicités pour acheter quelque chose ( sandales, carte téléphonique, cigarettes,...)
Ce matin, nous avons testé le "bus", sorte de petit van qui prend n'importe qui au passage et t'amène où tu veux pour la modique somme de 40 ouguya soit 10 centimes d'euros. Les femmes se mettent à droite et les hommes à gauche.
Aujourd'hui il ne fait pas très chaud et puis il y a du vent. Mais c'est vrai qu'il fait tout le temps soif. C'est le point le plus sensible pour nous car nous faisons attention à ne pas boire l'eau qui nous est offerte mais nous ne pouvons pas la refuser pour ne pas les offenser. Alors on est obligé de toujours être attentif pour ne pas tomber en manque car il faut attendre 1h pour que le petit cachet que l'on met dans l'eau fasse effet.
Voilà pour l'instant, on vous embrasse et vous dit à bientôt.
Patricia demande à son papa de regarder ses mails ( numéro de compte de la BNP Paribas...)